Dr Seignalet - Le régime hypotoxique

Quelle est la théorie du Dr. Seignalet?

Jean Seignalet, docteur en médecine, maître de conférences à la Faculté de médecine de Montpellier et praticien hospitalier, a dirigé pendant trente ans le laboratoire d'histocompatibilité de Montpellier. II a été un pionnier des greffes d'organes et de tissus, en particulier des transplantations rénales. II a développé des examens biologiques qui aident au diagnostic et à la prévention de certaines maladies.

 

D’après ses travaux, lorsque l’apport en molécules inutiles, en excès ou même carrément nocives pour l’organisme est important et qu’il dépasse les capacités d’élimination de celui-ci, ce dernier s’encrasse.

Ces molécules évoluent soit dans le milieu extracellulaire, si elles sont très différentes des molécules de l’hôte, soit au niveau de la membrane cellulaire ou même dans le milieu intracellulaire si elles ressemblent aux molécules de l’hôte. Elles agissent donc à divers niveaux et entraînent des modifications ou des perturbations différentes suivant les cas (par exemple, gêne des communications entre cellules, inhibition ou dysfonctionnement de certaines enzymes, blocage de messagers, transmission erronée de signaux…) Ces perturbations s’accompagnent toujours d’un accroissement de la consommation d’énergie et en même temps, d’une diminution de sa production, d’une perturbation du fonctionnement de la cellule et d’une libération de radicaux libres. L’ensemble de ces facteurs conduit à la maladie et à la vieillesse.

 

En effet, une cellule encrassée fonctionne incorrectement ou insuffisamment ou devient maligne ou encore, meurt. Il est donc extrêmement important de prévenir toute forme d’encrassage en limitant au maximum les apports en cellules inutiles ou nocives de manière à ce que les capacités d’élimination de l’organisme ne soient pas débordées et lui permettent de se débarrasser au fur et à mesure des déchets accumulés [« L’alimentation ou la troisième médecine » de Jean Seignalet)].

 

Base du régime hypotoxique

  1. Exclusion des céréales, à l’exception du riz et du sarrasin :
  2. On exclut le blé, le maïs, l’avoine, l’orge, le seigle, le kamut, l’épeautre. Les céréales doivent être consommées crues ou cuites au-dessous de 110°.
  3. Exclusion des laits animaux et de leurs dérivés :
  4. Il faut proscrire les laits animaux, quelque soit leur origine : jument, chèvre, brebis…
  5. Consommation de beaucoup de produits crus :
  6. La viande et les charcuteries sont bonnes crues (tartare, carpaccio, jambon cru, saucisson, salami), sinon, il convient de les acheter de qualité irréprochable et de les faire cuire le moins longtemps et le moins fort possible. Les oeufs sont à consommer crus ou éventuellement à la coque. Il vaut mieux opter pour le poisson cru, bien sûr, très frais. Les coquillages crus sont conseillés. La prise de protéines animales est limitée à une fois par jour. Les légumes sont tous autorisés, crus ou cuits doucement à la vapeur. Les légumes secs sont autorisés, après cuisson analogue à celle des légumes verts. On usera largement des crudités et des fruits frais, de même que des fruits secs crus. Le chocolat est autorisé de manière limitée. Le sucre complet remplacera le sucre blanc.
  7. Utilisation d’huiles vierges, obtenues par première pression à froid :
  8. L’huile d’olive est conseillée, associée à l’huile de noix, de soja, de colza, de bourrache et d’onagre. Elles doivent absolument être de première pression à froid et vierges.
  9. 5. Préférence chaque fois que cela est possible pour les produits biologiques.
  10. Les condiments sont tous autorisés, mais le sel doit être limité.
  11. Les boissons sont permises à part la bière, et les boissons riches en sucre blanc. Le thé et le café sont à prendre en quantité raisonnable ainsi que le vin.
  12. Les conserves sont éliminées, les aliments fumés pris en quantité modérée, les surgelés ne sont pas dangereux, si l’aliment est permis.